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vue aérienne du Bourg - Saint Amans de Pellagal

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Saint Amans de Pellagal - Le Bourg - Vue aérienne

En cherchant à reconstituer l'histoire de Saint Amans de Pellagal, mon ambition n'est pas d'écrire une œuvre qui changera la face du monde, mais de montrer à quel point l'histoire locale peut parfois être riche et digne d'être contée.

Lorsque j'ai élu domicile à Saint Amans de Pellagal, je ne connaissais rien de son histoire. J'entrais dans une maison dont on me disait qu'elle était très ancienne, située à côté d'un petit château. Le fournil était immense pour une famille, avec un four à pain de 2,20 m de diamètre, et une pièce avec un foyer indépendant était exclusivement consacrée à la cuisine, ce qui ne se conçoit pas dans le cadre d'un usage familial, dans la région, où la cuisine n'est, le plus souvent, qu'un évier et des étagères dans un placard. Le lieu avait connu d'importants remaniements après-guerre et dans les années 60. C'est alors qu'on m'a donné des bribes de l'histoire du village, soulignant l'ancienneté du "château", érigé à cet endroit depuis plus de mille ans, indiquant que ma maison était connue de génération en génération pour avoir été une auberge et que, si certaines parties et restaurations dataient d'après-guerre, la construction d'une partie datait d'au moins 250 ans et le bâtiment principal, avec sa grande cave voutée de près de 50 m², avait entre 600 et 700 ans.

Cela a aiguisé ma curiosité, et, en faisant des recherches qui devaient, dans mon esprit, confirmer la date de construction de ma maison, j'ai découvert l'histoire riche et complexe du village, qui commence bien avant l'an mille, même s'il y a peu de documents datant de cette période (mais la logique des faits connus permet d'accréditer cette thèse.)

Internet et la numérisation des ouvrages anciens, en France comme à l'étranger, offrant un outil de recherche formidable, j'ai, depuis cinq ans, compilé tous les documents où apparaissaient les noms des principaux protagonistes de la construction des trois paroisses (quatre si on compte la paroisse disparue de Saint Mamet) dont la réunion a permis l'éclosion du village actuel. Plus de cent ouvrages et pas loin de 15 000 pages consultées plus tard, j'ai acquis une certaine connaissance du sujet, et je vais, au fil des mois et des années, partager les éléments qui en ressortent.

C'est un travail qui ne sera jamais terminé. Tous les jours, je trouve un détail ou un fait essentiel qui me permettent de confirmer ou d'infirmer telle ou telle hypothèse. Vouloir prétendre, en cinq ans, réaliser un travail qui a pris toute la vie de certains historiens régionaux du XIXème siècle serait à la fois illusoire et orgueilleux. Disons que j'essaie d'apporter ma pierre à l'édifice. Cette pierre, dans les années qui viennent, sera sans aucun doute retaillée, refaçonnée pour mieux prendre sa place et tenir compte de nouvelles découvertes.

En tout cas, si vous avez des doutes sur certains faits ou certaines hypothèses que j'émets, je suis tout à fait ouvert à la contradiction, si elle permet de construire un édifice plus solide.


N'hésitez pas à me contacter via la page Facebook consacrée à Saint Amans de Pellagal :
www.facebook.com/saintamansdepellagal.

Merci pour votre lecture.

Michel HONORE

 

 

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Mis à jour le 17.03.2018